60 mn dans le ciel gersois : atterrissage près de La Sauvetat…
Dernier épisode de ce voyage magique en montgolfière … il y a une fin à tout, mais nous ne sommes qu'au début de cet article et vous allez voir que nous avons pu voir encore bien des merveilles. Nous revolons haut par-dessus la campagne, en direction de La Sauvetat. Vraiment ce patchwork … que dire d'autre que c'est sublime ? La campagne nous gagne !!!
Notre pilote commence à nous expliquer ce qu'il faudra faire au moment d'atterrir : se tenir un peu assis et s'accrocher aux poignées. Alors ça y'est ? C'est la fin ? C'est passé si vite ! Il scrute l'horizon pour trouver un terrain sans culture et qui n'abimera pas la toile. Nous apercevons dans le même temps, le camion de son père qui nous suit discrètement pour venir nous récupérer. Je profite alors encore plus de chaque instant…
Une prairie s'annonçait idéale pour atterrir, un peu avant la Salvetat. "Quoi, me disais-je, on ne va pas voir le village plus près que cela ?". Le pilote commence à descendre et … le vent s'oppose à la direction qu'il veut prendre. Ah ah ! Le Dieu du Vent Gersois est avec moi. Il remet les gaz, nous remontons, et avons la chance de prolonger notre voyage de quelques minutes. Et surtout, nous admirons La Sauvetat depuis les airs… moi qui n'avais vu que rapidement ce petit village par temps gris, je suis ravie de le retrouver sous cet angle, en plein soleil.
Derrière nous le temps est un peu couvert mais c'est tout aussi beau !
Nous y voilà, près du village, nous le contournons, admirons l'église, les rues, les maisons. Quel bonheur !
Et voilà notre prairie ! C'est le moment de ranger l'appareil photo dans la sacoche et de s'agripper.
Moi, téméraire ? Je me suis carrément accroupie et j'ai finis les fesses sur le sol de la nacelle, bien agrippée aux poignées, attendant que les petites secousses cessent. Denis se moque de moi dans mon petit coin.
Le ballon est encore gonflé… et de "mon coin" voilà ce que je vois : du bleu, du blanc, du bleu, du blanc… et l'église de La Sauvetat.
Après avoir fait sortir ces messieurs qui ont déplacé la nacelle à un endroit idéal pour le pliage de la toile, le pilote propose que "les demoiselles restent dans la nacelle quand la montgolfière va basculer". Même pas peur ! Je confie l'appareil photo à Denis et je suis le mouvement de la montgolfière.
Je sors indemne de l'opération et la petite fille qui m'accompagnait aussi ! Il faut maintenant ranger tout ça …
Et pour fêter ce baptême extraordinaire, nos guides ouvre…carrément le champagne… quelque bulles de bonheur pour prolonger le plaisir et discuter, quoi de mieux ?
Nous montons tous dans la camionnette pour retrouver nos voitures. Et c'est "déjà" fini …oui mais, c'est à refaire ! Maintenant je pense que je vais parfois traîner le matin autour de Lectoure pour voir les ballons s'envoler… MERCI MONTGOLFIERES DE GASCOGNE ! Et merci à Ma belle-famille pour ce cadeau inestimable !