Orchis Pyramidaux...version 2012 !
Le nom scientifique est pétillant et musical (enfin, moi, je trouve ! ) : anacamptis pyramidalis. Allez-y prononcez-le, c'est chantant ! Je ne me lasse pas de cette orchidée sauvage pourtant très courante dans le Gers et dont je vous ai souvent parlée... mais comptez-vous quand vous aimez, le nombre de fois où vous évoquez ce qui vous passionne ?
Contrairement à l'an dernier où mes chers anacamptis pyramidalis commencèrent à fleurir à la mi-mai et bien se déployer, cette année, elles se sont fait attendre une à deux semaines de plus pour être à l'apogée de leur floraison. J'en avais croisées quelques rares toutes jeunes début Mai, mais pas autant que les années précédentes ! Les conditions climatiques et la composition des terrains, à l'instant t du développement de ces orchidées, provoquent ce genre de surprises... et parfois même, là où il y en avait des tas 365 jours plus tôt, il n'y en a pas une seule. Tout ce blabla pour vous dire que j'ai vu, au printemps 2012, plein plein plein plein d'Anacamptis Pyramidalis. J'ai trouvé, le 31 Mai, de ces belles fleurs fushia en gambadant sur le chemin botanique derrière l'église du vieux Castéra. Pour la petite anecdote (et je vous en parlerai plus en détails ultérieurement), nous étions allés voir l'édifice de près et nous avons aperçu un panneau indiquant un parcours de 20 minutes... même pas peur ! Et nous y avons croisé évidemment, des orchis pyramidaux ! La balade était assez pentue et caillouteuse, et mes chaussures peu adaptées, mais il m'en faut plus pour me décourager !
Nous arrivons tout en bas du sentier, près de la fontaine du Coulon et dans le bois, une foison d'anacamptis pyramidalis... un régal !
Et pendant que Denis repartait seul chercher la voiture pour me rejoindre sur la route adjacente à la fontaine - parce que mes chaussures avaient rendues l'âme et que mes pieds me hurlaient de ne surtout pas remonter - je me suis attardée sur celles qui ornaient les bas côtés de cette route…
Il y en avait des dizaines, seules ou accompagnées. Mais aussi des hypochromes, c'est-à-dire dont la couleur est moins percutante que la normale.
Et dernière chasse à l'orchidée sauvage en date : le 4 Juin 2012. Près de Betcave-Aguin, un sublime champ d'anacamptis pyramidalis s'offrait à moi !
Autant vous dire que j'ai bien gambadé dans cette prairie haute en couleur !
Ainsi que dans une autre prairie un peu plus bas, au milieu des orchis bouc : encore et encore et encore des orchis pyramidaux ! Je me baignais dans les orchidées sauvages avec délectation.
Et et et ? Sur les bords de route vers Simorre, une nouvelle myriade de ces grandes fleurs fushia.
Et pour terminer cette gourmande folie botanique, quelques spécimens découverts près du fabuleux lac de l'Astarac.