De la chapelle Saint-Christophe à Gaujac...
Comment suis-je arrivée à Gaujac en ce 28 Août 2015 ? Souvenez-vous, je voulais visiter Samatan et je m'étais cassé la figure dans un fossé aux abords d'un splendide champ de tournesols. Ce qui m'avait valu de visiter la cité du foie gras en trainant douloureusement la patte. Mais ce que vous ne saviez pas, c'est qu'avant d'aller à Samatan, j'étais allée à Sauveterre pour admirer la campagne depuis la table d'orientation. J'étais revenue sur mes pas en allant revoir cette petite chapelle perchée au bord de la route qui mène de Sauveterre à Simorre : la chapelle Saint-Christophe. C'est un petit édifice vraiment joli et de son promontoire la vue sur les environs est particulièrement splendide. J'aime beaucoup cet endroit, j'y reviens de temps en temps, mais je crois ne vous en avoir jamais parlé. Et je l'avoue, là, présentément, j'ai la flemme monstrueuse d'aller fouiller dans les archives du blog - c'est qu'on approche les 1700 articles voyez-vous.
Et donc, ce que je viens d'apprendre aujourd'hui, parce que je suis une vilaine inculte parfois, c'est que Saint-Christophe est très populairement connu comme étant le patron des voyageurs. Et surtout, des voyageurs qui n'ont pas peur de souffrir pour voyager et qui bravent tous les dangers. Tu le vois le rapport choucroute avec moi ? Je voyageais dans le Gers, ce jour-là - bon ok, voyager dans le Gers est une habitude chez moi- et j'avais bravé le danger d'un fossé -c'est un peu abusé ? - et je surmontais la douleur d'une cheville foulée parce que parfois je suis vraiment maladroite. Du coup, même en n'étant ni praticante, ni croyante, je ferai bien de Saint-Christophe mon patron préférée... Bref. Et donc, Saint-Christophe veillait sur moi et a fait en sorte que je voyage davantage en cette fin août 2015 puisque de là où j'étais, j'ai pu apercevoir la belle église de Gaujac, perchée sur sa colline et grandiose dans le paysage vallonné.
Mais à ce moment précis, je ne savais pas que c'était Gaujac. Le mystère planait ! Ce n'est qu'en reprenant la voiture jusqu'au croisement suivant que je me suis doutée, en apercevant les panneaux routiers, que c'était Gaujac. Et c'est ainsi que je partis à la découverte de ce petit village gersois encore inconnu au bataillon de mes pérégrinations gersicottiennes. Bref, Gaujac a tout pour me plaire : un grand parking avec des coins ombragés pour y mettre ma voiture en été, une ambiance paisible et de jolis monuments à contempler. Et des lampadaires dont l'ombre sur les murs est fascinante. Oui, j'aime ça, la projection des lampadaires sur les murs.
Je découvris alors l'église vue de loin et un grand pigeonnier au sommet bleuté ! La douleur de la cheville ne m'arrêta pas, je continuais mon exploration, sûrement mais lentement.
Je décidai de faire le tour de l'église. En voyant son abside, elle me rappela une autre église, mais laquelle ? Je me creusais la tête et je baragouinais un "Mais oui !!!! Comme celle d'Auradé ! ". Encore qu'on pourrait facilement jouer au jeu des 100 différences quand même !
Je retrouvai avec plaisir le pigeonnier avant d'aller gambader près de la face nord de l'église et sentir la fraîcheur précoce de l'automne arriver ! De là aussi, on voyait le fameux pigeonnier !
Après ce passage rafraichissant à l'ombre, je courus me réchauffer au soleil, le temps d'admirer encore cette église dont les couleurs avaient su capter mon attention depuis la chapelle Saint-Christophe.
Des agréables moments, entre cette modeste chapelle dont la simplicité fait toute la beauté, et ce village taciturne mais ressourçant qu'est Gaujac... Comme quoi, il y a du bon à sortir des sentiers battus !