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Gersicotti ? Gersicotta !
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Gersicotti ? Gersicotta !
6 avril 2015

Randonnée dans la tempête (ou presque) à Lamaguère !

Qui dit "saison des orchidées sauvages" dit forcément " randonnée à Lamaguère". Cette année encore, je compte bien parcourir les chemins alentours de ce petit village paisibles pour trouver de belles orchidées sauvages. Et donc, très exactement le samedi 27 mars 2015 en milieu d'après-midi, Denis et moi avons entrepris une courte randonnée ici même. Mais sans prendre le véritable chemin des évêques pour les raisons suivantes : il avait beaucoup plu et l'un des chemins risquait de nous garder les pieds cloués dans la boue. Du coup, nous sommes principalement restés sur les routes goudronnées. En pénétrant dans le village, juste après la mairie, deux routes goudronnées se séparent pour mieux se rejoindre un peu plus loin. Le circuit était donc tout tracé. Nous avons quand même hésité entre faire le trajet en voiture ou à pieds. C'est que le ciel semblait indécis quant à nous donner une dose de soleil ou une dose de pluie. Mais en vaillants aventuriers que nous sommes, nous avons laissé la voiture sur le parking de la salle des fêtes et avons espéré passer entre les gouttes. Du parking, nous apercevions les vieilles ruines et dans le ciel passaient quelques rapaces.

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Nous avons rejoint la route que nous voulions prendre, celle de gauche, trouvant sur notre chemin un banc... et un panneau qui a donné lieu à une quantité de jeu de mots : "Libou, c'est chouette ce coin", "Dis donc, on va pouvoir dire qu'on photographié le hibou".

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Après ces considérations fort humoristiques, nous avons continué notre ascension, apercevant des champs entier de pissenlits. Une jolie vague de jaune.

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Un faucon pélerin (si je ne me trompe pas) a été particulièrement chronophage. Nous l'avons observé un petit moment : c'est que sa danse était tout à fait particulière !

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Une fois le rapace trop éloigné pour nous captiver davantage, nous avons repris notre balade, croisant quelques ballots de foin ici ou là.

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La route sinueuses était tout à fait chamante et nous égarions nos esprits autour de jolis arbres en fleurs ou encore sur le vol d'un autre rapace au-dessus de nos têtes. 

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Puis un goutte, puis deux, puis trois. Nous regardons derrière nous ... la pluie approchait lentement mais sûrement ! Elle nous rattrapait et nous savions que fatalement, nous allions être pris au piège dans cette tempête...Ok, j'exagère, dans cette averse de saison ! Merci les giboulées ! Sauf qu'entre temps, j'avais trouvé un ophrys de mars. Mon mari fit donc barrage pour me protéger de la pluie et je pus immortaliser l'orchidée, elle aussi, légèrement mouillée.

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Une fois en haut de cette côté, nous étions ... bien mouillés, la pluie nous avait attaqués par surprise, dans le dos et ma polaire ne me réchauffait plus vraiment. Et pour parfaire cette douche digne d'une pub "Tahiti douche", notre chemin continuait "perpendiculairement". Cela a été l'occasion d'observer d'autres paysages certes, mais aussi de tremper la manche droite de nos vestes. Comme je n'avais qu'un petit foulard, je l'ai mis autour de ma tête ! C'était Pâques avant l'heure ! (N'insistez pas ! Vous n'aurez pas de photo de moi ainsi déguisée !).

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Mais après la pluie, le beau temps, du moins c'est ce qu'on dit. Or, les précipitations cessèrent, et le soleil fit une spectaculaire percée dans la masse nuageuse si bien qu'il nous donnait l'impression de nous indiquer l'endroit où nous trouverions une précieuse orchidée. 

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Les corbeaux croassaient et l'un d'entre-eux se posa sur une haute branche. Sans doute surveillait-il la micro perturbation qui venait de nous rappeler que nous n'étions qu'au mois de mars. 

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Nous retrouvions Lamaguère à l'horizon, parmi les collines de l'Astarac. J'aime toujours autant ce panorama et les méandres goudronnés qui s'engouffrent dans les arbres.

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Mais pas de temps à perdre ! Le ciel ne présageait rien de bon même s'il eut été marrant de tremper aussi la manche droite de notre veste, nous aurions pu, en rentrant à la maison, dire que nous étions trempés jusqu'aux os. Nous avons pris ce chemin que j'affectionne particulièrement et qui traverse de belles prairies sauvages. C'est là que nous avons retrouvé les ophrys bruns repérés quelques jours auparavant : ils étaient bien fleuris ! 

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Avant de repartir en arrière car, toujours pour des raisons logistiques liées à la boue nous ne pouvions poursuivre sur ce chemin, nous avons contemplé le paysage sous un ciel mitigé ! Ma foi, c'était fort agréable !

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En repartant, dans les prairies adjacentes nous aperçûmes, non sans enthousiasme, quelques ophrys bruns, ophrys araignées et ophrys de mars. 

 

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Nous avons ensuite rejoint la route principale et l'avons descendu tranquillement. Mon mari s'est pris pour un drôle d'oiseau et les arbres en fleurs agrémentaient magnifiquement la promenade.

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A la fin de la promenade, nous avons pris le temps de discuter avec quelques chevaux qui broutaient l'herbe en compagnie de dizaines de bergeronnettes surexcitées.

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Le temps d'apercevoir une frêle tulipe, nous étions déjà arrivés à la voiture. A peine étions-nous bien installés à l'intérieur, que la pluie se remit à tomber !

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