Finir la journée avec les Pyrénées, c'est le pied !
On se plaint toujours des nuages quand ils sont trop présents et de la pluie. Ne nous leurons pas, le mois de mars n'est jamais un mois très ensoleillé mais plutôt capricieux. Perturbations, vent, giboulées, gros voile nuageux, peu importe, le Gers n'en perd pas pour autant son charme. Et on apprécie davantage le paysage lorsque qu'il se découvre et retrouve la lumière du soleil ! Samedi, après une journée de marche dans les prairies sauvages, entre ciel gris, légères éclaircies et courtes averses de pluie, en rentrant à la maison, les montagnes ont refait leur apparition. Si bien que, une fois Panassac passé, je n'ai pas résisté à l'envie d'enquiquiner mon mari, déjà bien fatigué de cette folle mais amusante journée, en lui quémandant une pause sur la route qui mène à Arrouède. Il faut dire que le spectacle était alléchant et que les nuages semblaient être d'énormes morceaux de coton protégeant le Pic du Midi de Bigorre et les autres sommets Pyrénéens. Une fois arrivé à Arrouède, je n'ai pas non plus pu résister au panorama offert sur Mont d'Astarac et son château d'eau.
Cette apparition des montagnes, je m'y attendais. Voyez-vous, j'avais regardé la météo et elle indiquait du très beau temps en soirée sur les Hautes-Pyrénées. Cela présageait que nous allions voir les montagnes malgré l'épaisse couche nuageuse qui en gâchait la vue depuis le matin ! Une fois à Arrouède, rentrés, réhydratés, un peu reposés, nous avons attendu 19h00, heure d'hiver, pour aller zieuter le coucher de soleil. Et comme le chien de mes parents nous faisait les yeux doux, nous l'avons emmené avec nous.
Vers le village et les peuplier, le ciel était bien sombre, presque ténébreux, mais le soleil s'empressait de jeter sur eux de beaux rayons lumineux, ce qui était tout à fait magique !
Nous avons retrouvé les Pyrénées et je me suis une nouvelle fois extasiée. Les couleurs étaient, comme d'habitude, à la fois sublimes et épatantes. Et le blanc coton avait laissé sa place à une sorte de barbe à papa volatile. Le vent soufflait encore et le paysage évoluait avec l'avancée des nuages. Sur un arbre, un rapace était posé, lui aussi, en observateur, j'en suis persuadée.
Mes arbres divers et variés passaient de couleurs flamboyantes à des couleurs plus douces. C'était encore un autre coucher de soleil et pourtant, j'en ai contemplé ici, des couchers de soleil !
L'Arbizon, quant à lui, joua un moment les timides puis se dévoila le temps du vol d'un canard. Quel régal de se retrouver là, une énième fois et de simplement profiter de ce qui nous entoure...
J'ai quitté les montagnes des yeux pour tous les arbres environnants et qui se déployaient gracieusement dans le ciel coloré. Il suffit d'un arbre ou deux ou trois, ou quatre, il suffit de quelques arbres pour me rendre heureuse !
Le ciel s'est adoucie peu à peu éparpillant quelques touches de gris ici ou là. L'ensemble était très joli, comme une peinture éphémère où l'on avait pris le de temps de soigner chaque détail !
Au retour, j'ai bien sûr salué mon arbre, MON arbre qui est encore et toujours debout ! Je lui trouve toujours autant de charme et cela reste de loin mon préféré !
Et un exceptionnel coucher de soleil de plus et de nouveaux souvenirs grâce au Gers !