Soirée festive et lumineuse en val de Save, entre Espaon et Samatan
Samedi après-midi, vers 16h le téléphone sonne. Laetitia, ma copine arléso-auscitaine nous propose à Denis et moi, d'aller voir un feu d'Artifice à Espaon, en val de Save, puis de profiter du bal qui va suivre. Ma foi, nous acceptons avec grand plaisir. Surtout que j'avais déjà traversé Espaon, aperçu son moulin et son haut clocher.
Nous voilà donc à 21h sur place, dans l'attente de voir le ciel s'illuminer. Le village est décoré, à l'occasion, de dessins lumineux.
Le feu d'artifice a commencé timidement, par quelques fusées tirées ici ou là …
Puis il y a eu ce superbe tourbillon de lumière qui a provoqué les classiques « Oh !!!! C'est beau ! » parmi la foule.
Le spectacle est allé crescendo jusqu'à faire éclater des tas de couleur dans le ciel nocturne sous les yeux émerveillés des petits comme des grands !
Nous applaudissons tout ça, puis nous décidons, en attendant que le bal commence, d'aller faire un tour à Samatan. Commence alors une extraordinaire balade nocturne. D'abord sur la place de la fontaine qui jaillit dans la lumière devant l'hôtel de ville.
Nous continuons notre balade et nous nous retrouvons au pied de l'église. Je découvre alors des rues samatanaises que je n'avais encore jamais exploré et les découvrir de nuit, c'est autrement étonnant !
Nous bifurquons et trouvons une magnifique façade à colombages, fleuries dont les fenêtres me charment.
Nous trouvons tout près une statue … elle est à l'effigie d'un certain François de Belleforest, un samatanais célèbre du 16 e siècle.
Dans notre exploration, nous repassons par la place de la fontaine pour prendre une rue toute droite. Je n'ai de cesse d'admirer cette fontaine illuminer et le bâtiment de la maire !
Dans la rue que nous prenons, nous trouvons un petit jardin qui donne par-dessus … la Save ? C'est en tous cas un endroit très agréable.
Nous continuons encore et encore puis bifurquons par la Halle au gras. J'aime les lampadaires qui scintillent dans l'obscurité. L'un d'entre eux à un sérieux penchant !
Nous retournons à la voiture pour repartir vers Espaon car le bal disco-musette allait commencer. La piste était pleine, les musiciens du groupe Etincelle, en ébullition sur des airs de musette, de salsa, de samba, de tango, Madison … Nous avons , avec Denis, osé danser car la musique en donnait envie. Certes beaucoup diront que le « bal musette » c'est ringard et dépassé … et pourtant, c'est incroyable l'ambiance qu'il pouvait y avoir, et toutes les générations entreprenaient quelques pas de danse. Si nos amis nous ont quittés tombant de fatigue vers 23h, Denis et moi sommes restés un peu plus. Nous ne connaissions personne, mais nous avions l'impression d'être dans une grande fête familiale. Oui, nous avons dansé une chenille bien folle, joint nos mains et fabriquer un tunnel humain pour une autre danse, nous avons chanté et nous nous sommes amusés comme des fous. Alors oui, je le dis et je le répète, en toutes circonstances, même en plein milieu du mois d'Octobre, le gersois sait s'amuser ! Et si nous somme partis à peine un peu après minuit, c'est bien parce que le lendemain nous avions beaucoup de choses à faire, dont un trajet retour vers l'Aveyron, sinon, je crois que nous serions bien restés à danser jusqu'au bout de la nuit...
Et le lendemain, en repartant du Gers vers Rodez, nous avons juste refait une escale à Espaon, je voulais que Denis voit le moulin et le clocher. Nous nous sommes promis d'y revenir pour une balade en plein jour !