Des pigeonniers gersois ! (4)

Je reste à l'affût, à l'affût des pigeonniers. Quand je me promène dans le Gers, j'essaie de les repérer, quel que soit mon moyen de locomotion. Alors parfois, je reviens en arrière quand je suis en voiture, où je cherche à me garer en sécurité pour pouvoir aller admirer les pigeonniers croisés. Parfois, nul besoin de chercher, ce sont les pigeonniers qui me trouvent, et ça c'est tout aussi plaisant ! Bref, une nouvelle série de pigeonniers pour aujourd'hui en attendant d'en trouver d'autres !

Ce week-end c'était les journées du Patrimoine, donc, pour la petite histoire. Denis et moi nous sommes rendus dans le Gers pour visiter Bassoues, son donjon, puis le Château de Mazères et enfin, Goutz pour écouter une chorale dans l'église Saint-Jean-Baptiste. Nous avons donc fait du chemin …

Nous avions réservé une chambre à la ferme de Flaran, à Valence-sur-Baïse, et depuis notre chambre, la numéro 11, on apercevait la pointe du pigeonnier porche de l'abbaye de Flaran …

J'avais croisé ce pigeonnier en 2008 lors de ma première visite de l'abbaye. Il se trouve à l'extérieur du monument, en bordure de route. C'est en fait une ancienne porte fortifiée du 14ème siècle qui a été transformée en pigeonnier au 18 ème siècle.

Poursuivons. Samedi, en fin d'après-midi, nous avons décidé d'aller visiter le château du Busca-Maniban, à Mansencôme. A chaque fois que j'avais voulu y aller, c'était fermé, ou alors je n'avais plus le temps. En arrivant vers l'entrée du château, entre les arbres, surgissait des vignes, entre deux arbres, un magnifique pigeonnier dit «  pied de mulet ». Dans le Sud-Ouest, c'est ceux que, parait-il, on croise le plus souvent … Dans le Gers, je croise rarement les mêmes, alors je suis étonnée. Bref, ils sont appelés « Pied de mulet » du fait de … leur forme tout simplement, une forme « en pied de mulet ».

Ils sont agencés de manière tout à fait particulière et réfléchis comme de véritables « pistes d'atterrissage » pour les pigeons.

Les pigeons atterrissent donc et décollent depuis la petite plateforme et entre dans le pigeonnier via les petites ouvertures qu'on aperçoit entre les deux plateformes tuilées.

En visitant le jardin du château, nous l'avons retrouvé, sous un autre angle ! On pouvait apercevoir le liseré arrondi et glissant destiné à empêcher les rats de monter jusqu'en haut du bâtiment et de s'attaquer aux pigeons !

Continuons avec un pigeonnier croisé tout à fait par hasard, hier, entre Aubiet et Nogaroulet : un vieux pigeonnier dans un jardin, avec ses poutres un peu tordues, son toit délabré et pourtant plein de charme !

Et pour finir, sur la route du retour vers l'Aveyron, entre Homps et Solomiac, un très surprenant pigeonnier, une forme que je n'avais encore jamais croisée. Une dernière petite pause « gersoise », avant de quitter le département, avec encore une fois, un très bon goût d'émerveillement : on en redemande sans cesse !

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Comments

[Lies]

Là où vivent mes parents, y'a une association de colombophiles... J'ai toujours rêvé de les rencontrer et je n'ai jamais pris l'initiative de les contacter *honte à moi*

Perso, je suis du genre à "aimer les pigeons" dans le sens où les gens les critique tout le temps car ils sont "nuls", ils ne "servent à rien" mais ils ont été très utile pendant la guerre ! Et s'ils sont si nombreux dans les rues, c'est la faute aux parisiens qui en ont voulu des tas chez eux pour faire "bourgeois" et qui n'ont pas réussi à s'en occuper (ah bah ouais, ça mange un pigeon, fallait y penser avant Maurice !) !!