L'Orchidée et l'Ecureuil
« Anacamptis pyramidalis ! Anacamptis pyramidalis ! Anacamptis pyramidalis ». Voilà ce que j'ai scandé en boucle dimanche, en fin d'après-midi, quand Denis et moi avons pris la route pour rentrer dans l'Aveyron. Nous étions encore en terre gersoise quand, sur les bords des routes, j'ai aperçu des orchidées sauvages, des anacamptis pyramidalis. Constatant mon hystérie, il me proposa de nous arrêter. « Ouiiii ! ». Vous pensez bien que je n'allais pas refuser une telle proposition ! Aussitôt garés bien en sécurité, je bondis de la voiture, brandissant mon appareil photo, prête pour ma chasse à l'orchidée improvisée.
Dans un champ non loin, point d'orchidée, mais du blé.
Mais là où je me trouve et ce n'est pas pour me déplaire, de toutes les tailles, plus ou moins fleuries et ce n'est pas non plus pour me déplaire. Denis me suit en souriant. Je crois qu'il commence à s'habituer à mes extravagances du style.
Certaines d'entre elles étaient visités par des individus ailés étranges.
De plus petites cherchaient à s'imposer dans les hautes herbes.
Tout à coup Denis dit « Oh, un écureuil ». Je surgis des herbes hautes. Et je le vois, l'écureuil, perché dans le fouillis d'un arbre et nous regardant du coin de l'oeil.
Du coup, non seulement d'avoir admiré ces fameuses anacamptis pyramisalis, nous avons fait une rencontre inattendue !