Le temps du Colza …
C’est une des époques de l’année que je préfère dans le Gers parce que dans les champs, pousse des millions de fleurs jaunes pimpantes de colza. J’avais une crainte : c’était de rater ça à cause de mon déménagement dans l’Aveyron, de ne pas être là pour voir tout ça. Mais les circonstances ont fait que j’ai du descendre à Toulouse pour voir un spécialiste pour soigner mes cervicales coincées et évidemment, j’ai fait un détour par le Gers …
Arrivée chez mes parents, bonne surprise ! Le champ d’en face est cette année investi par le colza. Vendredi matin en revenant du marché de Seïssan j’ai eu l’occasion d’admirer l’église et le château de Labarthe entouré de ces fameux champs de colza.
Evidemment jeudi soir, je n’ai pu, à mon arrivée, m’empêcher d’aller flâner sur les petits chemins et dans les champs, à la découverte de ces petites fleurs charmantes …
J’ai contemplé à nouveau tout ça vendredi après-midi donc, et même si le colza planque un peu les Pyrénées depuis le jardin, en grimpant sur une échelle, une chaise, on se régale à voir cet infini champ de colza semblant aller flirter (ou devrais-je dire « fleurter » ?) avec les cimes !
Je suis repartie par les chemins, vers les granges qu’il y a tout près de chez moi. Un régal, un mélange de couleurs, de formes, de paysages.
Une foule de petit détail ressortait dans ce jaune intense. Le bois de la grange, les fenêtres ou encore les trous dans les murs de vieilles pierres …
Et depuis le champ, une surprenante vue colorée sur Arrouède et ses modestes demeures …
Je me souviens encore de la première fois que je m’étais émerveillée devant les champs de Colza, c’était lors de ma toute première année dans le Gers, au bord du Lac de l’Astarac et le Pic du Midi en arrière plan. Je n’avais à l’époque pas d’appareil photo pour en figer le souvenir, mais je l’ai toujours gravé dans ma tête… C’est ce paysage là qui a fait que, à chaque retour de printemps, j’attends avec impatience l’infini floraison des champs de colza ...