Si chaud, si court, mais si INTENSE à Saint-Avit Frandat...
Il devait faire quoi ? au moins 40 degrés ce jour-là. Le 6 Juillet 2015,vers 11h45, je suis arrivée à Saint-Avit Frandat avec l'intention de découvrir ce petit village dont j'avais aperçu le panneau en revenant de Lectoure. 40°C à l'ombre, devrais-je même dire ! La transpiration perlait sur mon front, mon tee-shirt collait la peau de mon dos, et mes lunettes de soleil étaient fort agréables à porter, et mes bras pourtant couvert de crème, rougissaient. J'avais la sensation d'une soif impossible à calmer et j'arrivais au bout du bout de ma bouteille d'eau ! Alors, je me suis dit "je fais ça vite fait, bien fait, et je reviendrai quand il fera moins chaud". Ouais, parce qu'évidemment, par cette canicule, j'ai écourté la balade, je ne me suis pas attardée mais j'ai vécu les choses avec intensité. Alors voilà, j'ai découvert, un midi de juillet, le sympathique village de Saint-Avit Frandat et ses rues silencieuses...enfin pas si siliencieuse que ça puisqu'un chien aboyait et se faisait réprimander par sa maîtresse en colère.
J'ai surtout découvert un clocher qui m'a paru totalement atypique (j'y reviendrai sûrement plus tard quand j'aurai pris la peine de me documenter à ce sujet). Je n'en avais jamais vu de pareil dans le Gers, ni ailleurs, d'ailleurs. Alors, cela valait bien la peine que je l'admirasse ... furtivement, parce que pour tout vous dire, lorsque je fus près de l'église, pour en voir le plus de détails possibles, ma liquéfaction corporelle s'accélérait. Bientôt, j'allais fondre et disparaître, or, je n'ai pas fini mon exploration des terres gersoises, je devais encore survivre !
Puis, la curiosité l'a emporté ! Je suis repartie vers la ruelle du début... Notamment parce que j'étais attirée par une sorte de tour carrée, une salle forte peut-être ? Là aussi, je n'ai pas pris la peine de me documenter ! Et si vous le savez, ne dites rien, je veux le découvrir par moi-même ! Oh, je sais, c'est pas très sérieux, mais parfois il faut aussi rester dans les spectatives ! Et là, le fameux chien bruyant a déboulé de la maison et m'a montré qu'il ne m'aimait pas du tout. C'était étrange, habituellement, les bêtes et moi, on s'entend plutôt bien ! Et bah rien à faire ! Sa maîtresse l'a fait rentrer à la maison en me disant qu'habituellement elle était sympa, sa chienne. Bon, bah, ma tête ne devait pas lui revenir, ou alors, mon odeur, étant donné tout ce que je transpirais !
J'ai pris plaisir à retrouver l'église au bout de la rue, elle est magnifique, puis j'ai regagné la voiture pour profiter d'un coup de climatisation ! Oui je sais, tout ça n'est pas très écologique mais j'étais pour ainsi dire "brûlante" ou "brûlée", au choix, ou les deux, d'ailleurs, si mon souvenir est exact, il me semble que mon visage a longtemps gardé la trace de ces 40 degrés avec un bronzage assez coloré !
Et en repartant, ma foi, j'ai fait une petite pause, c'est que l'air bien chaud de l'extérieur devait me manquer (ou pas !). C'est surtout que le paysage était splendide (mais c'est normal, j'étais dans le Gers, pardi ! ), les vallons se succédaient intimement et j'avais une vue privilégiée sur Sainte-Mère, et Sempesserre, alors pourquoi s'en priver ?
Bref, chaud, court, intense, MAIS surtout BEAU et à REFAIRE en hiver histoire de tester la balade en version congelée !