Randonnée à Castelnau-Barbarens : le chemin de Hourontan
Le samedi 7 mars 2015 a vraiment été une journée bien remplie ! Le plus grand événement de la journée fut sans doute la randonnée à partir de Castelnau-Barbarens, intitulée le chemin de Hourontan. Nous l'avons démarrée tout en haut du village et avons pris la direction du calvaire. Le village dernière nous resplendissait. Sur un mur, j'ai retrouvé l'ancienne publicité pour le petit journal du Gers et à l'horizon, les Pyrénées. Sans oublier la croix en fer forgé. Cela m'a rappelé la randonnée du chemin de Saint-Guiraud qui démarre aussi à Castelnau. Le retour se fait par cette route. Du coup, je connaissais déjà cette facette du village, mais c'était un plaisir de la voir à nouveau.
Mon mari m'a stoppée dans mon élan. "Regarde, un écureuil dans l'arbre là-bas !" murmura-t-il. Nous avons tenté toutes les prises de vue possibles mais Tic ou Tac- je ne sais pas lequel des deux c'était- avait la bougeotte ! Mais il a, à un moment, passé sa petite tête par-dessus une grosse branche, comme pour nous épier autant que nous l'épiions !
Au nord, la vue sur la campagne était splendide ! On apercevait même Aubiet, au loin. J'en reconnaissais le clocher si particulier.
La route était arborée, le soleil bien présent, et la température fort agréable. Nous étions bienheureux de randonner ce jour-là.
Les paysages campagnards se succédèrent. Dans les vallons, nous aperçûmes des randonneurs.
La fiche de randonnée nous promettait beaucoup de belles choses dont un point de vue intéressant sur le village ! Elle ne mentait pas !
Et puis, et puis, et puis les Pyrénées ! Sur une route de crête, menant au très haut château d'eau, la vue était imprenable. Et par chance, ce jour-là, les montagnes étaient bien visibles, bien présentes, et encore une fois très majestueuses. Elles étaient baignées dans une lumière intense, bien claires ou légèrement brumeuses.
Un petit moineau et une mésange semblaient bien d'accord avec nos "Regarde comme c'est beau !"...
La campagne, c'était de longues lignes de verdures, des patchworks étonnants, des arbres épars, un subtil mélange de couleurs. On pouvait aussi apercevoir le château de Saint-Guiraud, que l'on peut voir de plus près en faisant la randonnée éponyme.
Il était agréable de marcher sur cette route suplombant les vallons. Les champs, les montagnes, les arbres, je me répète ? Tant pis !
Une fois passé la ferme de Hourontan, nous avons abordé un petit bois sympathique ou nous avons entrepris de pique-niquer, assis sur une pierre, au soleil, avec, en toile de fond, la chaîne des Pyrénées, appréciant le pain maison fait par maman, nos tranches de jambons, nos morceaux de fromages et nos petits gâteaux accompagnés de chocolat blanc. C'est qu'on ne se laisse pas mourir de faim ! Un petit oiseau avait choisi de faire une pause également dans ce bois !
En descendant une route goudronnée qui semblait se perdre dans les vallons verdoyants, nous avons croisé des oies. Et c'est là que j'ai paniqué. Car vous ne le savez peut-être pas, mais j'ai une peur inconsidérée des oies. De ce fait, nous n'avons point traîné ! Ca a dû bien faire rire notre amie la vache qui se prélassait ...
Encore une fois, les paysages splendides se sont succédées. Une vague de vert, une vague de terre, une vague d'arbre, un arbre esseulé, un ciel magnifique. Et au coeur de tout cela, une petite mésange.
Nous avons entamé l'ascension d'un joli sentier. Et là encore une fois, ce ne fut qu'émerveillement. Les arbres, la campagne... Quelles vues ! Mais quelles vues ! Et les montagnes étaient de retour !
Le vol de petits oiseaux nous a interloqués. Des chardonnerets élégants ! Mais ils s'étaient cachés. J'ai donc détourné mon attention, le temps d'admirer un rouge-queue noir. Mais quelques secondes plus tard, les chardonnerets étaient de retour et se sont posés tranquillement sur un arbre à proximité.
Après ce sentier, nous avons emprunté une route goudronnée sur la gauche. J'ai retrouvé le patchwork campagnard si caractéristique du département.
Après avoir descendu un autre sentier, nous avons croisé un serin sini.
J'ai fait un bond du diable lorsque j'ai entendu un serpent se faufiler dans les buissons. Et j'ai été un peu plus effrayée en en apercevant un bout à travers les feuillages !
Un lampadaire, un papillon, et puis en moins de deux, nous voilà sur la D40 à remonter vers le village.
Et là, depuis un champ, nous avons profité de la vue sur Castelnau-Barbarens et les champs environnants.
Nous avons croisé un arbre intrigant : il y poussait des arrosoirs !
Après une pause au bistrot La Tuilerie pour siroter un Jus de pomme au soleil, nous avons rejoint la voiture sans oublier de contempler encore les lieux à droite, à gauche et nous satisfaire de cette fabuleuse promenade.
Et la bonne nouvelle, c'est qu'il nous reste encore deux chemins de randonnées à faire à Castelnau-Barbarens !