Dernière contemplation de 2014 ...
Le vendredi 26 décembre 2014, c'était ma dernière journée dans le Gers pour 2014. Il fallait bien que cela arrive. C'est avec un pincement au coeur que j'ai attaqué la journée, sachant que j'allais devoir attendre l'année suivante pour revenir. Soient trois semaines. C'est long trois semaines. Heureusement pour me consoler et pour savourer davantage mon cher département de coeur, ce vendredi 26 décembre 2014, j'ai d'abord proposé à mon adorable mamie et mon formidable mari d'aller mettre les pieds dans l'église de notre mariage, à Mont d'Astarac. Je reviendrai plus tard sur cette petite balade poétique et agréable. Au retour de l'église Saint-Laurent, je n'ai pu m'empêcher d'aller sur mon petit chemin fétiche. C'est que, les Pyrénées, dont je vous parle à tort et à travers depuis quelques temps, étaient bien visibles et semblaient désirer que mon départ se fasse dans les meilleures conditions. Bien que le ciel fût nuageux, elles étaient là, et les paysages étaient, comme toujours, à couper le souffle.
Quelques nuages câlinaient amoureusement les sommets, d'autres s'amusaient à faire des vagues. La température était douce ce qui nous a fait prolonger la balade.
J'ai toujours l'impression de ne pas connaître plus beau paysage. Et pourtant, j'ai vu des merveilles ailleurs. Je sais qu'ici, face aux montagnes, je me sens bien.
Une idée me trottait en tête. Nous devions repartir vers 14h00 pour vers l'Aveyron. Mais si nous nous dépêchions et partions à 13h30 nous aurions un peu de temps pour aller au point de vue de Sauveterre. Je ne jure que par lui (et le lac de l'Astarac) dernièrement. Alors nous pourrions admirer les Pyrénées vers l'infini et au-delà. Mission acceptée, mission réussie. A 14h, nous étions perchés à 280 m, face aux pics parfois dix fois plus hauts.
J'ai retrouvé l'église d'Espaon, et j'ai découvert le village de Martisserre. Il y avait tant à voir !
J'ai cru reconnaître, grâce à la table d'orientation, l'église de Puymaurens ( en Haute-Garonne), mais celle-ci était à peine visible.
La pointe du Pic du Midi de Bigorre était grignotée par une intense lumière.
Vers l'Ouest, on apercevait l'église de Tournan.
C'était beau, c'était à la fois lumineux et ténébreux. Et la campagne se laissait elle aussi apprécier.
C'était la dernière fois. La dernière fois que je contemplais mes précieuses Pyrénées en 2014. Partir avec ces images me réjouissait. Une ultime photo pour la route et c'était parti pour d'autres aventures...