Merveilles du Gers
Milodiou ! Le temps passe vite, et voilà que ma dernière publication date du 24 Mars 2013. Le temps, le temps, le temps. Je perds le rythme des publications quotidiennes. Mais je vous avoue que c'est pour la bonne cause. Les journées défilent, j'écris moins mais je garde quand même chaque jour quelques minutes, parfois quelques heures à consacrer à mon cher Gers. Evidemment, vous l'avez remarqué, depuis deux mois, les publications, en plus d'être rares, sont légères. C'est que, le temps vous dis-je, le temps me fait défaut. Je ne manquerai pas dès que l'occasion se présentera de vous proposer un encart historique plus creusé, de varier un peu plus les sujets, les plaisirs qui reflètent toute la richesse du Gers, qui je le rappelle, est indubitablement la huitième merveille du monde voire même, la merveille suprême. Vous qui me connaissez, qui me suivez depuis longtemps, savez que de surcroît, je déblatère ici en toute objectivité. De toutes manières, mes multiples pérégrinations gersoises, dont vous connaissez quasiment tous les moindres détails vous le prouvent.
L'émerveillement candide étant une de mes spécialités dans le Gers, j'ai choisi aujourd'hui de perpétuer la tradition : nous allons nous émerveiller de merveilleuses merveilles made in Gers. Et puis c'est tout. Je suis toujours aussi enthousiaste, comme au premier jour, il y a presque cinq ans, dès que je découvre ou redécouvre un château, un paysage, une fleur … Je garde la sincérité du "Oh c'est beau", un classique chez moi, ou du "Waouh !" histoire de varier mon vocabulaire d'émerveillée chronique. Continuons dans la lancée pour ce 1499 è article...
Pensez-vous qu'en voyant, début février, ce paysage noyé dans la brume, près de Roquelaure, j'ai eu tout le loisir d'utiliser ces expressions originales. Encore plus à la vue de l'église de Peyrusse-Massas perchée sur son promontoire et surgissant d'un monde cotonneux.
Je fus encore plus heureuse de trouver ensuite, sur les petites routes de campagnes, des panoramas imprenables sur le fameux château de Lavardens.
Petite pensée pour la Palmeraie du Sarthou le même jour, en remontant l'escalier monumental, à Auch : à travers les feuilles d'un palmier j'apercevais l'incroyable cathédrale d'Auch. J'en avais profité en passant pour tirer le portrait de d'Artagnan.
Et en ce moment ? Comment me plaindre ? J'ai un foison d'occasions de pouvoir observer les Pyrénées. Pour tout vous dire, je me suis trouvée un nouvel endroit fétiche à un croisement de routes, près de Bézues-Bajon. De là, on peut voir le château de Saint-Blancard et la montagne : le mariage des deux est toujours un véritable délice pour les yeux ...
Même plaisir avec l'humble église de Monferran-Plavès en pleine lumière : elle semble être si proche du Pic du Midi de Bigorre !
Je n'oublie pas, également, le coucher de soleil que je surveille et guette chaque soir. Un festival de couleurs, un jeu d'ombre et de lumière, le tout subtilement nuancée. Je me régale à chaque fois. Mais ça vous le savez !
Ici ou là, quelques pigeonniers : ci-dessous, pour commencer, le pigeonnier de Saint-Ost, avec, à peine visible, les montagnes à l'horizon, suivi du pigeonnier d'Aujan-Mournède, avec, mieux visibles, les montagnes à l'horizon, et pour terminer, le pigeonnier de Montégut, sans montagne.
Le temps du colza est arrivé ! Je suis toujours attirée par ces vagues jaunes, ces étendues solaires. Elles se marient si bien avec le paysage environnant, accompagnant joliement la chaîne pyrénéenne. Et parfois depuis Arrouède, on peut avoir la chance d'admirer avec ça, Mont d'Astarac.
Mont d'Astarac
Au lac de l'Astarac.
Masseube
Et vous le savez déjà, au printemps, dès que je suis dans les prairies, je jubile. Pâquerettes, Muscari, Orchis, Ophrys... je suis aux anges. Depuis le début du mois, autant vous dire que je suis aux aguets ...
L'autre jour, le temps d'une balade à Masseube sous la bruine, je me suis prise d'affection pour un lampadaire. Oui, un lampadaire qui se mirait dans une flaque. Pour moi c'était encore une nouvelle découverte. Il m'en faut peu. Quelques jours plus tard, en rentrant à la maison, la découverte fut céleste : le double arc-en-ciel qui enjambait la route m'enthousiasma à souhait.
Je croise et recroise, découvre et redécouvre, le patrimoine architectural d'exception ! Je ne me lasse pas de cette vue sur Montégut ou encore de cette vue sur Simorre et sa rouge église.
Je croise aussi pas mal de chevreuils et biches en ce moment. Pas le temps de dire "ouf", qu'ils sont déjà partis. Parfois, on arrive à les immortaliser...les pieds dans les pissenlits frais !
Je ne peux terminer cet article sans vous parler du spectacle exceptionnel d'hier soir. Depuis mon cher petit chemin, derrière la maison. Un coucher de soleil aux accents exotiques : quand il est de cette couleur, il annonce en général la pluie. Ca vaut bien le coup de se mouiller un peu la tête et les pieds le lendemain, non ?
Bref, depuis 1499 articles, je n'ai pas fini de flâner de merveilles en merveilles, et même si le rythme de publication est en plein ralentissement, l'émerveillement, lui, est toujours, chez moi, à son paroxysme dès que je pars à la conquête du Gers !