Un automne à Castin...
Ce tout petit village en pays auscitain se fait discret dans les collines, offrant un calme tout particulier, mais regorgeant aussi de mille petites merveilles quelque soit la saison. Ce matin-là, nous étions sans nul doute en automne : la fraîcheur de l'air, l'ambiance, les nombreuses feuilles qui trainaient au sol et ses arbres et plantes un peu partout qui peignait notre chemin de couleurs splendides.
J'étais dans une galerie d'art. Point d'autre peintre que dame nature. Ce n'était pas banal. Du rouge, du orange, du vert, du jaune... et ce large arbre déployé comme un grand soleil. Comment voulez-vous que je ne sois pas une éternelle émerveillée ?
Au milieu de cette nature flamboyante et fascinante se dressait la belle petite église du village, en pierres claires, et tentant de percer la masse nuageuse pour avoir un poil de ciel bleu. Un très joli édifice dont nous avons fait le tour avec plaisir.
Direction le coeur du village, je retrouve "mon grand soleil fascinant", c'est tellement beau que ça nous laisse bouche bée.
Il y a un peu plus loin une statue de la vierge depuis laquelle on a une vue succulente sur l'église qui à ce moment précis, prenait un bain de soleil !
Nous filons droite derrière la statue en question, trouvons un puits fleuri puis nous tournons sur la gauche, passons la salle des fêtes pour trouver un mur décoré par l'automne.
Les paysages au bout d'une placette nous attirent : il faut qu'on aille voir ces étendues de campagnes ! Ce n'est pas sans compter sur quelques amis à plumes qui font tranquillement leur vie et nous snobbent allègrement.
Et les paysages ? Mirifiques ! Un côté ténébreux avec le ciel gris, un côté pétillant avec les forêts colorées, un côté valloné, le clocher de Roquelaure en prime, des arbres à foison...je n'ai pas les superlatifs ! Et le vol des oiseaux en prime, qu'il est bon de contempler le Gers !
Nous reprenons notre visite : fenêtres, banc, poule, Castin continue de nous surprendre et nous ravir. Il aurait été dommage de ne pas venir jusque là !
Nous avons été apprivoisés par un félin particulièrement affectueux qui ne voulait plus nous quitter jusqu'à ce que nous allions plus loin que son territoire habituel.
Nous revoilà dans la rue de la Gleysette, où nous étions garés : la rue de "La petite église" en gascon. Avec l'église évidemment pour terminer la balade en beauté.