Balade à Mauroux
Je suis allée à Mauroux ce matin d'Août pensant y trouver des épouvantails. Je n'avais pas dans les mains, à ce moment là, le prospectus du circuit et je faisais une confusion avec celui de l'an dernier. Etait-ce grave ? Certainement pas ! Puisque, même si dans ma quête d'épouvantail je n'étais pas au bon endroit, j'ai découvert un village très agréable. J'ai posé ma voiture près de la grande église et je cherchais après le soleil.
Tout près, j'apercevais un toit pointu : un pigeonnier sans nul doute ! Une touche de rouge avec les fleurs... et j'étais partie vers le village en lui-même.
J'ai été agréablement surprise d'y voir autant de verdure : des arbres, des arbustes, des fleurs. Avec tout le décor qui va avec ... un pur régal pour commencer !
J'ai adoré voir sur le côté une ruelle descendante jonchée de vieille feuille, invitant à la flânerie. Mais j'ai continué tout droit, là où j'apercevais de jolis colombages.
Et quoi de mieux qu'une grande fenêtre sur verdure pour parfaire la balade ? Un très beau tableau, à la fois unique et changeant à chaque saison.
Me voilà plus proche des colombages : il y en a une foison. Les volets colorés s'y incrustent à merveille.
Je tourne sur la gauche au creux d'une rue, repars vers la voiture par une rue parallèle. Un soleil m'attend : ce tournesol esseulé fait tout simplement mon bonheur !
Je peux contempler les ruelles montantes, les architectures. Je retrouve avec grand plaisir la ruelle que j'avais croisé au début, elle débouche sur ce qui me semble être un olivier.
De retour vers la voiture, je prends le temps d'admirer un champ de tournesol au loin : les grandes fleurs jaunes snobent les blés coupés tandis que deux câbles électriques traverse le paysage.
Je décide de descendre sur la route derrière l'église : le pigeonnier m'intrigue ! J'ai alors là eu de superbes spectacles : les ballots de pailles, l'église, le pigeonnier, cette campagne sémillante m'offrait encore de bien beaux souvenirs !
J'avais l'impression que les ballots dansaient ... ou alors était-ce mon imagination ?