Histoire de reflets ...
Cela faisait longtemps, n'est-ce pas, que je n'avais pas parlé de reflets ? Il a fallu que je me gare sur la place Salinis hier soir pour me remettre à scruter les pares-brises. Et encore une fois, dans les vitres, la truculente cathédrale Sainte-Martie, ses tours, ses contours, sa rosaces, ses contreforts pris dans des courbes, des arrondis, des spirales...
La tour d'Armagnac faisait de même. Il n'y a pas de raison que l'édifice religieux se paie tous les pares-brises. Et tant qu'à faire, un lampadaire se mêlait au spectacle !
Et comme il faut toujours regarder où l'on met les pieds, impossible de rater les petites flaques d'eau éparses dans lesquelles les tours de la cathédrale se miraient.
Pensant en avoir vu suffisamment, je descends quelques marches de l'escalier monumental pour d'autres aventures. C'est un superbe reflet qui m'attend dans une flaque : la tour d'Armagnac y trouve un charmant miroir.
Et quand je suis arrivée après quelques minutes de marche sur le pont de la Treille, elle s'esquissait dans l'eau du Gers qui ondulait.
Quant à ce matin, 8h35 ... c'était une festival de déformation sur la place Salinis, alors avant de vaquer à mes occupations, je ne me suis pas privée même si encore une fois, les passants me scrutaient d'un air perplexe et dubitatif : que peut donc bien faire cette dame qui photographie des voitures ?