A la découverte de Roques...
Je revenais d'Eauze, plutôt épuisée après ma folle matinée à visiter le Nord Ouest gersois. Levée depuis 5h du matin, après avoir fait 4h de voiture et 4h de visites, j'étais déterminée à me rendre plus tôt que prévu chez mes parents : il faisait chaud et la fatigue commençait vraiment à se faire sentir. Je ne sais pas trop comment je me suis retrouvée là, à ce moment là, je me souviens que je suis passée par Courrensan pour voir le château par une route en contrebas, que j'ai fait demi-tour et que j'ai pris la direction "Roques". Ne me demandez pas pourquoi ! Je sentais peut-être que quelque chose m'attendait là-bas et je n'étais probablement pas assez fatiguée à mon goût. Je l'ai trouvé perché sur une colline : a priori rien ne m'attirait en particulier, pas de château saillant, je ne voyais pas le clocher...J'étais quand même curieuse de voir ça de plus près, alors en avant !
Je suis arrivée au coeur du village et j'ai vu la nature partout : de beaux arbres, des fleurs, de la verdure. Un village fleuri à souhait !
Il y avait les cheminées, le ciel azur, les nuages, des bouquets colorés et une vue imprenable sur Gondrin !
J'ai continué ma visite en remontant une rue tournante, découvrant peu à peu le village, toujours aussi fleuri.
Je parviens jusqu'à la place centrale et découvre le clocher, que je n'avais pas vraiment vu depuis la route, en bas. Quelques arcades, toujours de la verdure et du soleil à profusion, que demander de plus ?
Sur un coin de cette place, je tourne la tête. Un lampadaire semble allumer la lumière sur un paysage campagnard extraordinaire. Je suis captivée.
Je prends un petit chemin de pierre longeant ce qui me semble être des remparts. Il y a là un sublime pigeonnier en forme de pied de mulet. Une execellente surprise !
A droite à gauche, le clocher qui surgit, toujours des fleurs, des fleurs, des pots de fleurs, et encore des fleurs. Et un parasol sous lequel j'aurais bien pris un peu d'ombre.
Je m'en retourne sur la place de l'église. Il y a là, une sculpture intrigante : de la pierre, du métal...très joli. Et d'un côté, la farandole des façades semble être infinie dans une rue...
Je passe devant l'entrée de l'église pour rejoindre l'autre côté du village. Je m'approche d'un sublime pont en métal, dont la courbe enjambe avec grâce la route.
Au bout de cette route, je trouve un banc de pierre offrant au passant la possibilité de belles heures de contemplation, d'un côté vers le village, de l'autre vers la campagne Armagnacaise.
Je suis repartie ravie vers la voiture, contente d'avoir eu l'instinct de venir jusque-là. Le Gers, si vous me le permettez, Mon Gers, me réserve toujours tellement de surprises. Roques fait partie de ces découvertes inopinées, inattendues, inoubliables.