A la découverte de Saint-Sauvy...
J'étais d'humeur flâneuse. Alors en revenant de Solomiac vers Aubiet, j'ai bifurqué sur la droite tout simplement parce que sur la colline, j'ai aperçu le clocher de Saint-Sauvy. Le petit village n'est pas extraordinaire a première vue, il ne paie pas de mine. Mais j'étais bien décidée à partir en exploration. Alors j'ai découvert Saint-Sauvy.
Pour commencer, j'ai vu un puits dans le jardin d'un particulier. J'en aimais la forme, mais je ne m'étais pas avancée plus que ça parce qu'un chien teigneux m'avait dissuader de partir de ce côté. Mes mollets ont, je dois vous l'avouer, eu une sacrée frousse. De loin je n'avais pas remarqué quelque chose de tout à fait extraordinaire et que pourtant je remarque de plus en plus facilement depuis qu'Henri Calhiol m'en a parlé. En écrivant cet article, j'ai été surprise de voir sur la photo que sur le sommet de ce puits il y avait un petit octaèdre étoilé. Nom d'un chien ! Si seulement je l'avais remarqué de loin, peut être aurais-je eu le courage d'affronter l'affreux petit roquet vindicatif ? Cela me donne une bonne raison de repasser par là une autre fois.
Je me suis attardée ensuite sur l'église, cette église qui m'a fait venir jusqu'ici ! Ce que j'en préférais : son clocher. Elle a été construite une première fois au XIV e siècle et reconstruite au XX ième siècle, notamment quand le clocher s'est écroulé en 1906. A l'époque beaucoup ne l'aimaient, je m'en contrefiche, moi je le trouve joli et c'est l'essentiel !
Evidemment, je me suis précipitée sur la porte d'entrée. En vain, car comme à chaque fois que je tente une intrusion dans ce type d'édifice, la porte est fermée. Tant pis pour moi, je flâne sous les arcades de son porches.
Malgré les câbles, les façades colorées avaient beaucoup de charme et plongeaient vers la campagne environnante.
Poursuite de la flânerie. Un palmier, une fenêtre, une vieille façade à colombages.
Et pour finir une belle porte verte à qui un grand pillier n'arrivait même pas à faire de l'ombre ...
Mais je suis sûre de ne pas avoir tout vu et si j'en crois mes livres, il y a un château. Une nouvelle exploration s'impose, quand je ne sais pas, mais je garde ça dans un coin de ma tête et si un jour j'y repasse, non seulement je mettrai des protège-mollets, mais en plus je serai un peu plus aventurière et observatrice.