Petit tour à Cologne, la magnifique Cologne...
… dans le Gers, évidemment ! Je m'étais promis, depuis Mars 2009, alors que j'avais randonné autour de Cologne sans appareil photo puisque celui que j'avais à l'époque m'avait fait la blague de tomber en panne la veille, de retourner à Cologne tout simplement pour vous montrer comme c'est beau. J'avais été littéralement subjuguée par la place centrale de la bastide, sa foison de colombage, ses couleurs, son incroyable Halle... bref, j'ai mis le temps, mais vous savez bien que dans le Gers, je trouve toujours autre chose à voir ou à faire.
C'était sur le chemin du retour de ma semaine de vacances de fin Juillet. J'avais quitté mon hébergement et j'étais sur Auch à 14h et il m'est tout à coup venu à l'esprit que pour reprendre la route de l'Aveyron, j'allais repasser par Cologne, m'y arrêter, puis traverser un bout du Tarn et Garonne, puis du Tarn pour retrouver à Albi la direction de Rodez. Une dernière route touristique en soi. A 15h00 j'arrive aux abords de la bastide et je me gare à la première place trouvée tout au bout d'une artères perpendiculaires à la place.
J'avais, pour couronner le tout, une chance folle : après quelques jours pluvieux, le temps était redevenu sublime. Je m'en réjouissais !
Me voilà donc à remonter cette rue et explorer cette grande place tellement charmante … Cette Halle magnifique, ces couverts colorés !
Je me dirige vers ces couverts pour y prendre un peu d'ombre. Pas que je me plaigne du soleil, mais en été à 3h00 de l'après-midi, il peut être assez agressif. Et là, je jubile en croisant le miroir de signalisation : le village s'y reflète dans une danse envoûtante.
J'ai alors la chance de pouvoir contempler la Halle sous deux angles : d'abord depuis la route d'en face, dans toute sa grandeur, me concentrant en particulier sur sa partie supérieure, puis depuis l'un des arc des couverts.
Et puis, tout autour, il y avait ces lampadaires, ces fenêtres, ces colombages entre les briquettes, entre les murs blancs, ces drapeaux occitans … Une composition parfaite. Je n'avais plus envie de partir !
J'ai jeté mon oeil par la halle encore une fois, en découvrant le fleurissement, les couloirs et la charpente sublime... sans parler de l'horloge et de la cloche!
Je continue tout droit ensuite. Je laisse la place derrière moi pour mieux y revenir. Je prends une rue qui mène à l'église.
Il y a là encore matière à contemplation : façades, fenêtres, pots de fleurs
Je découvre derrière les toits, l'église et ses tourelles crénelées. Je fais un bon dans le temps, me voici au moyen-âge.
Avant de bifurquer sur la gauche, je me retourne histoire de voir ce que je n'avais pas vu comme cette maison dont les colombages en diagonale sont extraordinnaires.
Me voilà sur une placette à côté de l'église. C'est verdoyant, c'est reposant. Le linge sèche dans les jardins pendant ce temps là. Je découvre l'envers du décor de la longue rue que j'avais parcouru.
J'avance vers le clocher; je traverse la route et là je découvre un très joli monument en vieille pierre : cette église est massive et son clocher, loin d'être le plus haut du monde, reste tout de même impressionnant.
Je repars vers le centre du village, longeant la même rue, mais cette fois ci sur l'autre trottoir. Je croise des fenêtres fleuries, des lampadaires enrubannés de couleurs.
Je suis de retour sur la place. Il me faut absolument l'explorer. Je ne cesse de m'émerveiller de cette halle.
Sur un coin, je suis ébahie par une maison vraiment, mais vraiment belle, entre les colombages, sa forme géométrique particulière, les volets colorés... autant dire que je me régale ! Elle est suivie d'une maison toute en briquettes … Je jubile tellement c'est beau.
Je me fixe un moment sur le pot de fleur qui décore un bout de la place. Ils ont mis le soleil en pot, à Cologne !
Et et et … Ces colombages et briquettes, ces lampadaires qui s'y greffent et qui arborent fièrement le drapeau occitan !
Et ce qu'il y a de formidable c'est que d'une façade à l'autre rien n'est jamais pareil. On voyage continuellement, on change de décor, d'architecture.
Je regarde l'heure sur la Halle : 15h28 ? Il va falloir que je me remette en route, histoire de ne pas arriver trop tard à la maison car j'ai des tas de photos à trier, regarder et surtout il faut que je raconte à Denis tout ce que j'ai vu pendant ma semaine de vacances à commencer par la belle Cologne où je retournerai avec plaisir, peut être avant la fin de l'année, ou dans 6 mois ou alors dans 2 ans … Peu importe, je retrouverai forcément un de ces quatre Cologne sur mon chemin campagnard et ce sera toujours un plaisir d'y remettre le nez !