Balade autour d'Arrouède, le premier jour de l'an 2009 !

Il me fallait bien évacuer les toxines des fêtes pendant lesquelles on a bien mangé. Il me fallait me dégourdir les jambes malmenées par les moyens talons que j'avais mis pour chanter au réveillon (pour m'entendre, vous pouvez toujours faire un petit tour par là) et avec lesquelles j'avais dansé. Il me fallait m'aérer. Et surtout en voyant la belle journée qui s'annonçait il faillait absolument profiter du beau temps offert par ce premier jour de 2009. Alors j'ai proposé à mon papa qu'on aille se promener. Au départ, on aurait dû se balader autour de chez moi, un peu comme la balade que j'avais faite une semaine auparavant, sous les flocons de neiges hivernaux. Et puis finalement, on a décidé de détourner notre chemin.

Nous sommes partis par le petit chemin derrière chez moi. C'est bizarre comme parfois, malgré qu'on ait l'habitude de traîner quelque part, comme ce petit chemin, on découvre à chaque fois quelque chose de surprenant ou de joli. Un peu comme cette fermette et sa grange, inondées dans la lumière du soleil de l'après-midi, au milieu des arbres.

Arrivés à proximité du village, nous ne nous y sommes pas rendus. Nous n'avons pas fait non plus la boucle habituelle qui ramène à la maison. Nous avons pris une petite route qui longeait les champs et qui menait on ne savait pas où.

Nous avons ensuite bifurqué sur la gauche. J'étais pressée de voir mon actuel village sous un autre angle. Je trouve ça toujours différent, plus joli ou moins joli, je ne reconnais pas toujours. Mais mon village est très joli sous tous les angles.

Sur la droite nous avons aperçu une propriété en U qui, normalement, est située sur le terrain où se trouvait jadis le château d'Arrouède. Je doute que le batiment lui-même soit un reste du château. Il semble avoir été construit à la fin du 19 ième ou au début du 20 ième siècle. Certains documents pensent que le château se trouvait dans le jardin de cette grande bâtisse, les arbres forment un cercle tout autour du soi-disant emplacement castral d'antan.

Nous avons continué sur notre chemin, à travers les champs, sous un beau ciel bleu. L'air n'était pas froid, pas hivernal. Un 10 degrés celsius nous accompagnait ce qui était fort agréable. Nous avons rencontré sur notre parcours quelques surprises. Pour commencer une girouette charmante toute en cuivre qui attira directement l'attention de mon père.

Un peu plus loin une vieille ruine et ses colombages a retenu toute mon attention à moi. Il faut dire que malgré sa décrépitude, je la trouvais pleine de charme avec la petite mare qui lui faisait face. Encore une fois j'aurais voulu savoir qui l'avait construite, pourquoi, qui y avait vécu.

Parfois, au milieu des champs, des forêts minuscules, des petits bois surgissaient avec leur branchages sérieusement dévêtus par l'hiver. D'autres ruines aussi dont une couverte de végétation verdoyante.

Arrivés à un croisement, nous avons dirigé nos pas vers la gauche pour rejoindre la route qui arrivait de l'autre côté de mon village.  Nous avons découvert une maison sublime dans le jardin de laquelle un grand sphynx surprenant a été construit.

Nos pas nous ont donc redirigés vers la route principale du village. Au croisement, des outils agricoles lézardaient au soleil sur le coin d'un champ.

De la route qui nous ramenait au village, on apercevait un bon bout de campagne : des champs, des arbres, quelques collines à l'horizon, et les toits des rares fermettes qui ponctuent ce beau paysage.

Nous sommes arrivés près de la demeure situé sur l'ancien emplacement du château. Décidément elle n'a pas l'air d'un château. Mais son allée d'entrée est plutôt jolie et la grande porte en métal rouge aussi.

Juste après , une sorte de petite tour (moderne à mon avis) nous attendait avec en son sommet une petite croix en fer forgé. Nous sommes arrivés ensuite derrière l'église et avons retrouvé le petit centre arrouédois récemment agrémenté de trottoirs tous neufs.

Après encore 400 m de marche , nous avons rejoint la maison. Cela faisait une heure que nous marchions et que je m'esbaudissais de cette balade que j'aurais déjà pu faire depuis 3 ans !

Comments

[Wawaa]

Elles décuvaient, les vaches !

[henri]

encore bravo... mais, où sont passées les vaches?
j'en ai retrouvé qqs unes chez moi, si tu veux constater!
http://laissezjazzer.blog50.com/
bises si tu permets