La petite orchidée dans la prairie...
... ceci n'est pas une parodie d'une célèbre série télévisée campagnarde dont l'héroïne portait de jolies tresses et courait dans les prairies sauvages américaines. Non, c'est juste que, le samedi 11 avril, vers 14h00, je voulais aller à la recherche de l'ophrys de Gascogne trouvée dans le Gers un an auparavant, soit le samedi 12 Avril 2014. Ce fut lors de la randonnée faite à Simorre, celle qui permet de découvrir les orchidées sauvages de l'Astarac. J'avais repéré comment atteindre la prairie sauvage qui en regorge sans forcément refaire toute la randonnée. Du coup, une fois la voiture garée en sécurité, c'était parti pour l'aventure. Il a fallu braver une descente un tantinet boueuse mais qui offrait une vue sublime sur la campagne.
Au premier abord, la prairie ne paraissait pas être fleurie. C'est que l'an dernier, depuis le sentier, on apercevait les orchis pourpres ! Il y en avait des dizaines et des dizaines. Là aucune tache pourpre pour décorer la verdure. J'ai alors douté. L'an dernier, j'avais trouvé la floraison des orchidées précoces, peut-être que cette année, elles avaient repris leur date habituelle d'éclosion. Mais j'y étais, alors il fallait aller voir. Je laissais mon mari aller de son côté pour trouver des petits oiseaux dans les arbres et je m'attardais dans cette prairie pentue. Et c'est en y gambadant que j'ai trouvé les orchis pourpres, encore discrets, à peine fleuris. Une fois dans la prairies, j'en apercevais de plus en plus ! Ils étaient bien là, mais moins fleuris que l'année précédante à la même époque !
Et au milieu des orchis pourpres, la petite orchidée recherchée à la base, quant à elle, avait bel et bien fleuri ! Les ophrys de Gascogne foisonnaient, tous plus beaux les uns que les autres ! Alors j'étais heureuse, au milieu de ma prairie sauvage, sautillant d'orchidée en orchidée tout en faisant attention de ne pas les écraser avec mes grosses chaussures rouges.
Alors j'oscillais... tantôt je me penchais sur les magnifiques orchis pourpres, tantôt sur les ophrys de Gascogne et c'était à chaque fois une agréable redécouverte.
J'ai continué à gravir la prairie bien raide trouvant sur mon chemin d'autres orchis pourpres qui traînaient ici ou là et que je trouvais ravissants !
Une fois tout en haut de la prairie, la vue était toujours aussi envoûtante : les chemins, les champs, les arbres en fleur ! Le printemps et le Gers faisaient bon ménage.
De retour à la voiture, un petit oiseau volubile nous salua.
Et moi j'étais bien heureuse d'avoir trouvé ma petite orchidée dans cette prairie !