Déclic : le marathon photo auscitain 2011, épisode 2
Episode 1 à lire ici
Une fois les deux photos du premier thème remises à l'équipe, nous avons donc découvert le second thème... en avance ! Car nous avions terminé le premier thème avant les deux heures imparties ! Cela nous laissait le temps de réfléchir tout en dévorant au sec notre sandwich. Ah le second thème ? « La ville dans la lumière ». Ouais. Là c'était presque le drame puisque la pluie n'avait pas cessé. J'aurais adoré proposer une photo des lumières des vitraux dansant sur les piliers de la cathédrale ou une pousterle ensoleillée ou je ne sais quoi d'autre. Mais là, rien de tout cela, il fallait trouver quelque chose d'original et faire avec le temps qu'il faisait. Il allait falloir improviser et encore et encore explorer, chercher, observer tout en contemplant, en se rendant compte que la ville était pleine de surprises auxquelles on ne s'attendait pas. Et ça ça nous motivait vraiment.
Depuis le BIJ, nous avons remonté la rue du cinéma vers le jardin Ortholan « en quête de lumière ». Le trottoir humide respirait la lumière sur une longue trainée brillante. Nous tentons un premier cliché, au naturel et en sépia.
Puis sur le trottoir d'en face, la façade lumineuse d'un restaurant asiatique se reflète joliement sur le pare-brise d'une voiture, se noyant dans les gouttelettes. Second tentative de cliché.
Nous bifurquons par le jardin Ortholan. Il y a là des bassins verdoyants, des fleurs, une fontaine et on y aperçoit aussi la cathédrale. Nous nous concentrons d'abord sur les bassins asiatiques, leurs nénuphars, fleurs de lotus et ces plantes aux grandes feuilles vertes.
Nous songeons à un moment à photographier l'écran lumineux du petit appareil photo de Denis. Mais nous avons du mal à nous positionner pour avoir une photo « claire »...
Peu importe, nous continuons notre chemin, en nous amusant ! Nous voilà sur le parking qui longe le Gers et dans l'eau la ville se reflète. Les bâtiments sont déformés, c'est amusant. Si on se concentre bien on reconnaît « un peu » la cathédrale et les fenêtres de la préfecture, mais pour ça, je crois qu'il faut bien connaître la ville !
Un petit oiseau attire alors notre attention. Il a le bec plein de brindille. Probablement prépare-t-il son nid. Et il est posé sur un lampadaire ce qui colle à notre thème. Denis se fige. J'avance prudemment pour immortaliser l'instant.
Nous observons autour de nous toujours à la recherche de « lumière ». Sous le pont de la Treille, la lumière du jour inonde l'eau du Gers tandis que des iris jaunes s'y mirent.
Puis une illumination frappe Denis. « Les feux tricolores ». Je n'ai qu'une crainte, ne pas savoir régler mon appareil photo pour ça ! Soit, nous en trouvons un en remontant vers le centre ville. Nous essayons de nous amuser encore avec notre fameux parapluie, mais le résultat est plutôt médiocre.
Nous continuons à marcher... Nous arrivons devant « Pizza Gascogne ». Qui fait d'excellentes pizza, soit dit en passant. Nous essayons par tous les moyens de faire une photo originale du logo lumineux « Gascogne » notamment dans les vitres d'une voiture. Mais encore une fois nous avons du mal à obtenir quelque chose qui nous convienne !
Nous reprenons notre aventure picturale. Et là, totalement par hasard, nous tombons sur un miroir de signalisation. Le miroir, c'est la lumière. Nous décidons de caser notre parapluie quelque part...pour ajouter des couleurs au rouge du camion de pompier. Petite péripétie, le parapluie s'est mis à tourner sur la route ! Il s'en est fallu de peu pour qu'on le perde à tout jamais, notre beau parapluie qui stimulait notre muse ! Finalement Denis est allé se cacher en dessous afin que ce qu'il appelait « notre fil conducteur » soit sur les photos ! Quelques tentatives dans un sens et dans un autres …
Nous sommes en fait passé par tout ce chemin pour une bonne raison. J'avais expliqué à Denis, qu'avant de déménagé dans l'Aveyron, mi-Mars, je m'étais amusée une après-midi, à photographier les fenêtres auscitaines. Et l'une d'elle m'avait marquée : elle possédait un simple tournesol factice qui égayait particulièrement son petit balconnet. Or, pour moi, le tournesol, ça rappelle vraiment le soleil, l'été, la luminosité... Je me souvenais avoir pris la photo près de Thé Comédie (un salon de thé, petit restaurant où tout est délicieux ! ). Je craignais que le tournesol ne fût plus là, mais tout allait pour le mieux, car il illuminait encore la fenêtre !
Je propose ensuite à Denis de remonter par la rue Dessoles et là, le soleil est à portée de …boxer ! L'idée me paraît originale, je prends quand même la photo, au cas où. Et à peine plus loin, ce sont les cartes postales qui me plaisent. D écidément, les tournesols sont partout !
La lumière, la lumière , la lumière ! Dans cette rue Dessoles, il y en a partout ! Dans les cafés, au dessus des pignons sur rue, notamment celui de l'Irish Corner, délicatement illuminé et enrubané d'un cocon de pluie.
Après ça, nous partons vers la cathédrale, même si nous nous doutons que pas mal d'équipe penseront à y aller. Et ce n'est pas que l'idée soit mauvaise, c'est juste que c'est plus rigolo que tout le monde propose des clichés différents, histoire de voir la ville sous toutes ses coutures. Nous entrons quand même dans l'édifice, histoire aussi de nous protéger un peu de la pluie. Nous tentons de photographier les cierges en bougeant pour un effet unique.
Il y a aussi ces lustres, que je n'aime toujours pas d'ailleurs, et ces petits rayons de lumières sur les murs et les colonnes ainsi que sur les meubles.
Il y a aussi de la lumière qui surgit du sol près de l'autel, illuminant les boiseries d'une manières tout à fait particulière...
Il est midi et ? La cathédrale ferme ! On nous demande de sortir. J'ai le temps de m'attarder sur deux bougies colorées.
A l'extérieur, nous décidons de nous concentrer sur les « lampadaires » et d'essayer d'en tirer quelque chose d'original. Je propose à Denis de mettre « la main à la pâte », nous testons en clair, en flou.
Je me rappelle avoir pris une photo une fois, d'un lampadaire avec en fond juste les tours de la cathédrale. J'emmène donc Denis vers le parking du palais de justice ! En chemin, sur la nouvelle place piétonne, la pluie permet aux néons rouges de se refléter, chose que nous n'aurions pas eu en plein soleil ! Et au coin d'une rue, nous apprécions la vitre du café, pleine de couleur, de lumière, étonnante !
Nous atterrissons finalement sur les escalier de la mairie et cadrons de manière à ce que le pied du lampadaire tombe pile poil entre les deux tours de la cathédrale. Et ? Et évidemment, nous nous rappelons de notre fidèle nouveau parapluie !
Nous avons encore pas mal de temps avant de rapporter les photos au BIJ. Alors nous flânons en ville, entre « tourisme » et « marathon photo ». Tantôt à repenser à notre thème, tantôt à nous promener. Direction les pousterles, qui, par leur étroitesse, doivent quand même être un joli couloir de lumière. Mais avant nous faisons la rencontre d'un drôle d'être à coquille...
Nous descendons en bas de la ville, nous nous retrouvons sur un pont par dessus le Gers, et trouvons la promenade Claude Debons tout de même lumineuse. Il s'y balade une tourterelle.
Nous nous imposons tout à coup le thème « nature dans la ville », histoire de varier les plaisirs. Peut-être ce thème sera le suivant ? Des merles nous émerveillent un moment.
Nous retournons au BIJ, nous nous posons à une table pour choisir nos deux photos. Nous en avons pris trop ! Difficile de faire un choix. Nous essayons de prendre en compte l'originalité et la créativité, et notre petit côte « brin de folie », c'est pourquoi nous optons pour ces deux photos là :
Je regrette de ne pas avoir choisi la photo avec le merle sur le lampadaire, mais je dois avouer que sur le petit écran de mon appareil photo, elle ne nous plaisait pas autant que sur grand écran et comme nous n'avions pas la possibilité de voir nos photos en grand format...
… et là, on nous a donné le 3 e thème qui nous a beaucoup surpris …
à suivre !