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Gersicotti ? Gersicotta !
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Gersicotti ? Gersicotta !
1 septembre 2009

Randonnée autour de Lavardens

Samedi soir j’ai hésité longuement à me décider à partir en randonnée le lendemain matin. J’étais fatiguée, mais en même temps je sentais que j’avais besoin de m’aérer, de marcher, de respirer… Les prévisions météorologiques m’ont convaincue d’y aller… mais où ? J’ai donc sorti ma panoplie de guides de randonnées gersoises et j’ai fait mon choix : la randonnée intitulée « Le circuit du château de Lavardens ».


En plus, même si j’étais déjà allées deux fois à Lavardens j’avais toujours eu envie de voir divers panoramas du village, voir le château sous plusieurs angles… C’était l’occasion. A 22h j’étais au lit, j’avais mis mon réveil à 6h15. A 6h30 je prenais ma douche, puis mon petit déjeuner. J’ai préparé mon sandwich, une boite de crudité, ma gourde, mes petits jus de fruits, mis mes chaussures, trainaillé un peu…


Je suis partie de la maison à 7h30. J’en avais pour une heure environ. Dès la sortie d’Arrouède, j’ai été subjuguée par l’intense lever de soleil … si lumineux que j’en ai raté ma photo (je ne maitrise pas du tout les paramètres de mon appareil, je l’avoue).

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J’ai repris la route et là je me suis rendue compte qu’il fallait que je fasse le plein. J’ai perdu 15 minutes, mais ce n’était pas bien grave. Sur la route de Lavardens, j’ai pu m’émerveiller de tas de chose : du paysage, des montgolfières qui décollaient de l’aérodrome d’Auch, et à l’horizon, la Cathédrale Auscitaine !

 

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Puis je suis arrivée enfin sur Lavardens. Une petite pause s’imposait pour prendre le village en photo dans ce pur ciel azur matinal…

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Je me suis garée au bas du village, sur le circuit de la randonnée. En sortant de la voiture me voilà à nouveau subjuguée, il était 8h50.

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Je me suis dirigée en face sur la D214 en direction de Castéra Verduzan. La lumière du lever de soleil était intense à l’Est et la petite guérite au milieu du champ que je longeais par la gauche allait bientôt être noyée de luminosité.

 

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Je m’éloignais du village qui derrière moi, se dressait fièrement sur la colline. Je me suis retournée plusieurs fois pour m’imprégner de ce paysage.

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Arrivée au lieu dit « Le clos » j’ai continué sur un chemin de terre sur la droite, légèrement dans les bois. Au loin des coups de fusils retentirent. C’est que c’était l’ouverture de la chasse et je ne l’ai compris qu’à ce moment là. Même si derrière moi le paysage valait la peine d’être observé, je n’ai pas trop trainé dans les parages. Comme quoi, il faut être vigilant quand on part en randonnée et la prochaine fois, je mettrai mon gilet jaune parce que justement, le ridicule ne tue pas !

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Le chemin a ensuite pris une allure étrange, entre deux champs, c’était une allée étroite, boisée, piquante, qui me faisait sursauter à chaque cri de corbeaux qui trainaient par là…

 

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Une fois la ferme de la Coutarde atteinte, la civilisation revenait presque à moi. J’ai continué sur un chemin mi goudron mi herbe,  avec toujours derrière moi, Lavardens.

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A l’horizon, une très légère ombre envahissait  le ciel, en filigrane, transparente silhouette des Pyrénées. Vous la voyez ?

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Après avoir longé un vignoble j’ai tourné à gauche en direction d’un château d’eau. Je ne trouve généralement pas ça très beau, ce genre de bâtiment, mais j’avoue que dans le contexte campagnard et avec ce ciel intensément bleu, cela avait son charme !

 

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J’ai tourné encore à gauche pour rejoindre le fameux château d’eau. A partir de là le paysage était succulent, entre  le panorama sur Lavardens, encore une fois sous un autre angle, et les prises de vue sur la campagne.

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J’ai continué par le chemin. Tout droit. Longé un bois, puis trouvé un chemin herbeux qui descendait assez rudement. J’étais aux abords d’un champ de tournesols fânés. Si j’étais venue 2 semaines avant, j’aurais d’autant plus apprécié l’excursion car toutes les fleurs auraient été d’un jaune intense !

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Le chemin est redevenu plat au niveau d’une vieille ferme, en vieille pierre mais qui semblait avoir été un peu rénové. Quelques chardons grillés décoraient les bords du chemin.


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J’ai rejoint la D214 et j’aperçus de nouveau Lavardens, entre les poteaux électriques et les câbles.

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Sur la droite, de l’autre côté de la route, le toit d’un pigeonnier transperçait un fouillis de verdure. Je me suis assise sur le rebord d’un petit pont, pour faire une pause, boire un jus de fruit, et profiter un peu du calme. J’avais marché assez vite par rapport à mes habitudes à cause des coups de feu entendus au loin, je méritais bien quelques minutes de repos et de contemplation surtout.

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Quand je me suis relevée, j’étais requinquée pour de nouvelles découvertes. Arrivée à la croix du barrn, j’ai tourné à Droite pour aller vers le Carrefour de Menjenton. Encore une fois mes yeux se délectaient : entre le village, la vue sur le château et le pigeonnier , je me régalais.

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J’ai ensuite franchi un gué par-dessus un petit cours d’eau appelé la Guzerde. Je pense qu’avant, on devait franchir cela par le petit pont de bois écroulé à côté duquel je suis passée, sur le goudron qui semblait être au ras de l’eau. Quand il pleut, j’ose imaginer que cela doit couvrir cette partie de la route.

 

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J’ai retrouvé le château, sur sa colline, sous un nouvel angle encore, dans la luminosité du soleil de 10h00.

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A une intersection, j’ai trouvé un petit bâtiment très joli, sous son arbre. J’ai bifurqué à droite et j’ai retrouvé, le pigeonnier aperçu un peu avant, avec ses volets bleus.

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J’ai pris la direction d’Encraman et après une ferme, le balisage m’indiquait de monter à gauche à travers champs. Sauf que le passage entre la route et le champ était coupé d’un petit fossé et qu’il fallait grimper un talus un peu raide. Soit, un, deux, trois, je me  suis lancée.


 

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Du milieu de la pente j’avais des vues sur la campagne absolument sublimes ! Ces patchworks de couleurs comme je les aime tant !

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J’ai alors longé le bois par la gauche. Et là dilemme. Je tombe sur un balisage qui me fait entrer dans la forêt. Mais mon guide ne m’indiquait pas d’entrée en forêt. Ayant encore à mon souvenir les coups de feu des chasseurs, j’ai préféré longer le bois jusqu’à ce que je retrouve le trajet. Et j’ai bien fait (même si j’ai surement raté le côté agréablement frais et verdoyant de la forêt). J’ai bien fait parce que de là j’ai pu encore observer Lavardens, en pleine lumière.

 

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Le hasard m’a fait rencontrer quelques tournesols sauvages qui commençaient à pousser ici ou là.

 

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Après avoir retrouvé le lieu dit Arrouy comme précisé sur le plan ainsi que le balisage de la rando, j’ai poursuivi ma balade et avant de rejoindre la D103, j’ai vu encore une fois, de très jolis coins de campagne.

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J’ai traversé la D103 et je me suis dirigée vers la ferme d’Encapette, j’étais au milieu des chais.

 

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Me voici surveillée par un troupeau de vache.


 

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Et là, c’est le moment où j’ai un peu perdu le chemin.Mon guide me disait de m’engager à droite à travers les prairies, avant la chapelle Sainte-Marie pour rejoindre des anciens moulins. Mais voilà, à droite, la prairie était cerclées d’un enclos et pleine de vaches. Je ne voyais de balisage nulle part.


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J’avais en même temps une autre splendide vue sur le village que quelques pas de plus m’ont permis d’immortaliser.

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Ensuite il fallait que je retrouve mon chemin. J’ai donc longé l’enclos qui s’arrêtait net contre un petit bois. Je suis donc entrée par le sentier du petit bois, puis doutant de où ce chemin menait j’ai longé l’enclos en dehors du bois, entre la clôture et les arbres, c’était assez serré. J’avais un peu peur des vaches je l’avoue. Une vache qui me fixe, souffle et tremble de la cuisse ce n’est pas pour me rassurer. J’ai donc voulu accélérer ma cadence pour contourner au plus vite tout cela. Mais le sentier était très étroit, morcelé et caillouteux. Du bâton j’ai tapé sur un caillou, inopinément. Le bruit a effrayé le troupeau de bovin qui s’est mis à courir loin de moi. Ouf !

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Je suis arrivée dans un champ où avaient poussé des tournesols. Il n’en restait plus que les vieilles tiges sèches et rigides. Mes jambes ont peu apprécié les coups apportés par ces bâtons plantés en terre. Mais je voulais rejoindre mes deux moulins d’autant plus que de ce champ, la vue derrière moi était vraiment agréable !

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Arrivée aux abords des moulins j’ai constaté qu’un chemin descendait tout droit à côté du pré avec les vaches. J’avais surement raté le balisage. Mais revenons-en à nos moulins. Ce n’était là que de vieilles carcasses, sans les palles. Mais c’est parfois bien de faire marcher son imagination, de chercher un peu. Et puis je pouvais entrer à l’intérieur ! Dans le premier moulin un arbre avait poussé. Dans l’autre on voyait très visiblement les restes d’un escalier et en haut un amusant disque de ciel bleu.

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A travers l’une des portes, comme un tableau accroché à un mur, j’apercevais ma belle campagne colorée.

 

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J’ai continué sur le chemin herbeux sur la gauche puis j’ai continué encore sur la gauche sur une petite route goudronnée. Je quittais mes moulins, si difficilement atteints au gré de quelques mésaventures.  Mais les nouveaux panoramas sur le village m’enthousiasmèrent à continuer la balade !

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J’ai marché un petit moment sur cette petite route de crête. J’ai vu Lavardens en entier, autrement encore une fois, toujours aussi beau village. De l’autre côté, au loin, la silhouette du Pic du Midi me souriait.

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Je suis arrivée près d’un autre moulin. Je ne pouvais pas l’atteindre, mais je l’apercevais entre les arbres.

 

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J’ai bifurqué sur la gauche, prenant un chemin tout doré et gavé de soleil. J’ai ensuite revu ce dernier moulin, tout en entier.

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Et puis un peu plus loin, « Revoilà Lavardens » pensai-je ! Un magnifique panorama complet sur le village.

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Arrivée à Embouet, j’ai à nouveau tourné à gauche.  Une jolie vache broutait tranquillement dans son pré, alors que je marchais à l’ombre de la route boisée.


 

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Avant de tourner à droite, vers le village, j’ai eu la chance d’apercevoir une maison avec très belle tour carrée.


 

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Le village se rapprochait de plus en plus et surplombait une petite réserve d’eau. Un vieux lavoir m’attendait au bord de la route, cerclé de bandeaux de sécurité blancs et rouges.


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J’avais de nouveaux points de vue du château ! J’étais satisfaite jusqu’au bout ! J’en avais pris plein les yeux de tous les côtés du village !


 

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Arrivée au village, j’ai croisé une chatte qui se portait bien, un gros chien blanc poilu, une joli rue et la tour de Bayonne.

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J’ai retrouvé ma voiture, je me suis assise, j’ai dévoré mon sandwich, il était 11h50. En repartant, j’ai fait demi-tour sur le parking du château. Il est vraiment beau ce château de Lavardens, je ne m’en lasserai jamais !

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Une des plus belles randonnées que j'ai pu faire dans le Gers, de magnifiques panoramas, des rebondissements, de l'aventure et de la splendeur avant toute chose !

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Commentaires
F
j'ai apprécié ce reportage et justement ce matin lors d'une petite ballade j'ai vu les deux moulins au bout du champ, mais je n'ai pas vu de chemin pour les rejoindre... j'habite depuis peu tout prés j'aimerais connaître les chemins de rando et de traverse, et échanger pourquoi pas idées ballades et photos.<br /> <br /> peut être à bientôt<br /> <br /> Frédérique
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D
Ça donne envie d'y aller. Pire, d'y rester... En fait j'y habite depuis 30 ans, et je ne me lasse pas de cette vue imprenable sur Lavardens, toujours changeante selon l'heure, la saison ou le temps. Pour en profiter, il suffit de venir à En Gouaillard, entre les deux moulins!
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H
l'arbre dans le ... moulin, bravo!<br /> bises de don quichotte (de passage)
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M
Tout simplement magnifique !!!<br /> Tu sais y faire avec ton appareil photo, ça donne envie d'aller visiter ton p'tit coin de paradis.
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W
c'est pas un pigeonnier Henri, c'est un ancien moulin :p
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