Petit tour à Barran.
Au début du mois, je n'étais pas trop motivée pour une randonnée. J'ai opté pour la visite d'un joli village fortifié et dont le clocher est vraiment très original. Je me suis rendue à Barran entouré de la Baïse et de l'Auloue, près d'Auch. En plus, cela faisait un moment que je voulais y aller. Beau temps légèrement nuageux, on se motive et on y va.
Arrivée sur place j'ai découvert le charme d'une petite place où se côtoient colombages et couverts, marché couvert. J'ai un peu marché au hasard. Sur les murs de jolis balcons se laissent admirer et les ruelles qui en débouchent sont succulentes. Je me suis glissée sous le marché couvert pour en observer la charpente et ses poutres qui s'étirent de toutes parts.
Je me suis ensuite dirigée vers l'Ecole puis dans la rue principale. J'ai aperçu sur ma gauche, au dessus des toits et des antennes, le clocher surprenant du village. La longue rue donnait sur une porte médiévale fortifiée. Mes pas m'ont amenée vers une vieille maison à colombage, vieille certes, un peu en ruine, mais délicieuse à la vue.
J'ai ensuite poursuivi ma visite un peu plus loin, en prenant une rue sur la gauche qui menait vers la collégiale au clocher extraordinaire : il est en forme de flèche hélicoïdale. Mais d'où vient cette originalité ? Extravagance architecturale ? Problème de séchage du bois et donc torsion du clocher ? Les habitants se plaisent à raconter que des vents violents auraient provoqué la forme insolite du clocher. Ceci étant, ce n'est pas le seul clocher hélicoïdal de France. J'ai eu beau tenter de pousser la porte bleue au bout de l'escalier, je n'ai pu entrer dans l'édifice religieux. Dommage, j'aurais bien voulu y jeter franchement mes deux yeux ! Je me suis content2E de tourner autour et d'en admirer les différentes prises de vue.
Je suis repartie, un peu sur ma faim de n'avoir pas pu voir l'intérieur de l'église, vers la route principale et je me suis dirigée vers la porte fortifiée. En chemin, j'ai croisé un arc à côté d'un joli toit pointu dans la cour d'une belle propriété et un banc sympathique qui ressemble fort à un banc que mes parents ont chez eux.
Arrivée à la grande porte du Moyen-âge, j'ai trouvé un petit escalier qui permettait de monter vers le toit. J'y ai vu de jolies choses : l'eau, les toits, et un joli panorama sur la collégiale et le clocher. Mais mon ascension s'est arrêté à mi-escalier : un nuage de guêpe fanfaronnait. Je n'étais pas assez téméraire pour m'y jeter.
Je suis redescendue. J'ai traversé la porte dont les murs prolongés vers l'extérieur étaient habillés de meurtrières visant le fil de l'eau. Je m'en suis éloignée et j'ai tourné à droite en suivant la rive. La tour de la porte au loin a ressurgi. J'ai continué sur la droite encore. Une splendide tour carrée m'attendait.
En face, entouré de grillage, un jardin laissaient ses potirons se dorer la pilule au soleil. En tournant la tête à l'opposé, je revoyais le clocher. Puis je suis atterrie près des vieux remparts où j'ai croisé un mécanisme d'écluse je pense. Puis j'ai rejoint ma voiture pour d'autres aventures gersoises dont je vous parlerai ultérieurement !